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Romans

 

Le destin bouleversant d'un artiste brisé par le maccarthysme et le vent de folie anticommuniste de l'après-guerre et des années 50 aux États-Unis.

 New York, automne 1945. Le jeune artiste juif Nathan Polonsky rentre au pays, après trois années sur le front européen. Peintre socio-réaliste, inspiré par les grandes luttes sociales de son époque, il a connu ses premiers succès pendant la Dépression, grâce aux programmes artistiques initiés par le président Roosevelt. La guerre est donc venue l'interrompre dans sa lancée. Cette parenthèse refermée, il est persuadé qu'il va pouvoir se remettre au travail, rattraper le temps perdu. Il renoue rapidement avec le succès artistique, rencontre l'amour, et obtient un poste d'enseignant en art.

Le bonheur n'est que de courte durée car Julia, la femme qu'il aime, le quitte et l'hystérie anticommuniste s'empare du pays. La suspicion s'insinue partout dans les milieux politiques, à Hollywood, dans les universités, mais aussi sur la scène et les marchés de l'art. Nathan est assigné à comparaître devant la Commission des activités antiaméricaines. Humilié, mis sur le banc des accusés tel un vulgaire criminel, sa colère et sa combativité au cours de l'enquête lui vaudront l'emprisonnement pour outrage au Congrès.

À sa sortie de prison, les portes du monde de l'art restent toutes fermées et il s'expatrie clandestinement à Paris où il tentera de survivre et de comprendre les folles dérives de cette Amérique gagnée par la " rage."

  • Broché : 496 pages

  • Prix : € 21, 90 TTC

  • Editeur : Le Passeur (6 mai 2021)

  • Langue : Français

  • ISBN-10 : 2368908749

  • ISBN-13 : 978-2368908747

  • Poids de l'article : 726 g

  • Dimensions du produit : 15.6 x 4.2 x 22.7 cm

Esssais Arts USA

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Napoléon et moi!

James mcNeill Whistler en Corse,

1901

Janvier 1901 : James McNeill Whistler, l'enfant terrible de l'art américain qui inspira à Marcel Proust le personnage d'Elstir, fait route sur Ajaccio. Au crépuscule de sa vie, et pour guérir ce vieux corps malade « not made in Germany », il a choisi l'île légendaire de Napoléon. Plus d'une fois d'ailleurs, il s'identifiera sur un ton amusé à Napoléon, ainsi qu'il l'écrit à son fidèle ami et grand collectionneur Charles Lang Freer : « Vous serez amusé de me trouver en train d'écrire calmement depuis l'île de Bonaparte. Vous savez heureusement qu'il n'est pas dans mes habitudes de chercher à épater le monde grâce à la gloire des autres. Tout de même, Napoléon et moi ! » Loin des routes habituelles, avant Fernand Léger et Paul Signac, malgré son état dépressif et le mauvais temps qui sévit sur l'île, il exécutera à Ajaccio parmi ses plus belles oeuvres : Portraits nobles de simples pêcheurs, forgerons, bohémiens, mères à l'enfant aux accents rembranesques, et des paysages poétiques et mystérieux fusionnant terre et mer. Napoléon et moi ! s'appuie sur une documentation largement inédite, et présente une sélection originale d'eaux-fortes, aquarelles, dessins, peintures à l'huile, des oeuvres appartenant aujourd'hui : au Fogg Art Museum de Harvard, au Metropolitan Museum, à la Hunterian Art gallery, à l'université de Cornell, à la National Gallery de Washington, à la Terrra Foundation, à l'université du Michigan, ainsi qu'à des collections privées.

  • Broché : 127 pages

  • 20 illustrations couleur et noir et blanc.

  • Prix : € 25, 00 TTC

  • Editeur : Editions ACFA, (20 février 2008)

  • Langue : Français

  • ISBN-10 : 2952425914

  • ISBN-13 : 978-2952425919

  • Dimensions du produit : 18,5 x 0,9 x 22,5 cm

Revue de presse

"En cette fin de janvier 1901, le peintre, âgé de 67 ans, est un homme surmené, mélancolique, désespéré par la mort de sa femme Béatrix. Arrivé à Marseille, après un périple en Afrique du Nord, il consulte un médecin qui lui conseille de se rendre en Corse pour passer deux semaines au chaud, au soleil. Le séjour va, en fait, durer beaucoup plus longtemps, du 26 janvier au 1er mai. Ce conseil n'a rien de surprenant, la ville d'Ajaccio est signalée dans les congrès médicaux internationaux de Berlin, en 1897, de Paris en 1900, comme une station hivernale supérieure à toutes celles de la Méditerranée, pour la simple cure d'air. Les touristes, des continentaux, des Anglais, des Allemands font partie d'une clientèle privilégiée accueillie au luxueux Grand Hôtel d'Ajaccio, ou à l'Hôtel Suisse, un peu plus modeste, où descend Whistler. Napoléon et moi ! C'est ce séjour, présenté sous forme de journal, biographie romancée, que raconte, avec talent, Jocelyne Rotily, historienne de l'art américain, dans l'ouvrage intitulé : Napoléon et moi ! Pourquoi ce titre ? Dans une lettre à un ami, Whistler écrit : « Vous serez amusé de me trouver en train d'écrire calmement depuis l'île de Bonaparte. Vous savez heureusement qu'il n'est pas dans mes habitudes de chercher à épater le monde grâce à la gloire des autres. Tout de même, Napoléon et moi ! » Le journal s'appuie sur divers documents cités en notes, en particulier la correspondance du peintre et surtout ses lettres à sa belle-soeur, Rosalind, confidente et gardienne de son oeuvre. L'auteure relate les journées du peintre qui profite du climat ensoleillé dans les jardins de l'hôtel près des orangers, mais subit aussi les intempéries d'un hiver particulièrement rigoureux. Elle le décrit dans la rue Fesch, s'arrêtant aux échoppes, ou admirant les effets changeants de la lumière sur la ville. Il se lie d'amitié avec Jean-François Peraldi, le conservateur du Musée d'Ajaccio, avec qui il discute peinture. Il part en mer avec avec un pêcheur. Mais surtout, malgré l'âge et la fatigue, il dessine et il peint. Il retrouve en effet son goût de jeunesse pour les eaux-fortes, à la manière de Rembrandt qu'il admire infiniment. À Ajaccio, loin des routes habituelles, comme il se plaît à le souligner, James va réaliser une série de dessins, eaux-fortes, pastels et peintures d'une beauté profonde et mélancolique. Il a dessiné Ajaccio et ses modestes pêcheurs, ses marchands, ses forgerons... ses femmes à l'enfant... Ses oeuvres sont reproduites à la suite du journal où l'auteur les a présentées et analysées. On trouve également des photographies prises en Corse en 1905 par une voyageuse anglaise, Margaret d'Este. Lorsqu'il quitte la Corse, Whistler est en meilleure santé et il a appris à se détendre. Comme ce sera le cas pour Joseph Conrad, vingt ans plus tard la Corse a été un bain de jouvence qui lui a donné redonné l'inspiration. Napoléon et moi ! offre ainsi la lecture d'un vrai texte littéraire, la documentation d'un livre d'art et une intéressante iconographie, celle de l'oeuvre corse de l'artiste, réunie pour la première fois." --MICHÈLE CASTELLI, LE PEINTRE DES NOCTURNES EN QUÊTE DE SOLEIL, CORSE - MATIN - Dimanche 27 avril 2008

 

 

 

Au sud d'eden des américains dans le sud de la france

 

(Années 1910-1940)

Résumé

1910-1940 : Quel grand écrivain ou artiste américain n'a pas un jour poussé son voyage transatlantique du côté de la Provence et de la Côte d'Azur ? Toute la bande de la « génération perdue » est passée par là Dos Passos, Hemingway et Fitzgerald qui ont fait d'Antibes leur terre de plaisirs.
Chaque été, ils se retrouvaient dans la « villa America » du peintre et dandy Gerald Murphy, enfant chéri de Picasso et de Fernand Léger, et dont Fitzgerald fit le héros de Tendre est la nuit. Le Sud polarisa les grands marginaux et rebelles de l'Amérique du XXe siècle. Voir l'écrivain afro-américain Claude McKay qui, promu par les Cahiers du Sud de Jean Ballard, a écrit à Marseille l'un de ses romans phares : Banjo ; ou John Reed qui découvrit en Marseille une ville « romantique », « splendide » et « virile ». La région entière est fréquentée par des artistes pour qui la nature reste une fabuleuse machine créatrice. On y voit William Glackens, le « Renoir américain »; le synchromiste Stanton Macdonald-Wright, mais aussi Man Ray qui descend sur Marseille pour sa Canebière populaire et bruyante aux couleurs orientales et son pont Transbordeur, symbole de modernité. Pour ces créateurs, le Sud rime avec Eden. Ils y trouvent une sensation de liberté que leur refuse l'Amérique puritaine, du soleil à profusion, des contrastes de couleurs assourdissants, une nature quasi intacte, et un mode de vie méditerranéen « à l'antique ». Lorsque, brutalement, le paysage s'assombrit. En 14-18, le sud devient refuge : Au Cannet, Morgan Russell, l'ami de Cendrars délaisse pour un temps ses recherches synchromistes pour interroger les maîtres de la Renaissance italienne ; à Nice, Alexander Archipenko sculpte de jeunes femmes au bain dans un langage moderniste sans précédent. Année 1940 : le Sud - devenu zone libre - se transforme en une terre de transit où espoir et désespoir se côtoient. Entrent alors en scène des personnages à l'étoffe de héros qui mettront leur vie en péril pour sauver des artistes et intellectuels pourchassés par les nazis. Ces héros sont : Varian Fry et son extraordinaire équipe du CAS ; ou bien encore Hiram Bingham. Leur champ d'action sera Marseille. Et tout se finit ou recommence avec Jim Harrison qui semble rouvrir la route du Sud. Depuis la tragédie du 11 septembre, il a encore plus de raisons d'y venir. « Quelle meilleure idée », écrit-il, « que de faire un voyage en France et de lutter contre le terrorisme avec de l'ail et du vin rouge ? » Doit-on dès lors s'attendre à une nouvelle migration artistique ?

Sommaire

  • PREMIERE PARTIE : A LA RECHERCHE DE L’EDEN

    • Cœur de nomades

    • La Riviera et la Provence : Terres d’Eden pour les artistes et écrivains américains

    • L’Eden fantaisiste et jubilatoire de Charles Prendergast

    • L’hédoniste William Glackens

    • L’Eden de la Génération perdue

    • La Villa America de Gerald Murphy : un Eden américain et méditerranéen

    • Sur les traces des maîtres de l’art moderne : Renoir, Matisse, Cézanne, etc

    • Une histoire de Cézannomania

    • L’aventure cézannienne du peintre Marsden Hartley : Un corps à corps avec la Montagne Sainte-Victoire

    • Escales portuaires

    • Marseille, une ville « up-to-date »

    • Cassis, « L’Ithaque provençale »

  • DEUXIÈME PARTIE : LES ANNÉES DE GUERRE

    • Quand le Sud devient terre de refuge et lieu de transit

    • Déjà en 1914

    • Le choc de la Deuxième Guerre mondiale

    • Varian Fry en mission pour l’Emergency Rescue Committee : « Une lueur vive dans la nuit du drame »

    • La liste des candidats à l’exil

    • Un Américain à l’étoffe de héros est « tombé du ciel tel un ange »

    • Quelques instants touchés par la grâce : la Villa Air-Bel

    • Des obstacles côté américain

    • L’expulsion de Varian Fry

    • Le cas de Hiram Bingham

    • D’autres associations et missions humanitaires entrent en jeu : L’American Friends Service Committee ; l’HICEM et l’American Association for French Artists de Mme Randall-MacIver.

  • Editeur : ACFA Editions

  • Date de parution : 15/02/2006

  • EAN13 : 9782952425902

  • Langue : français

  • Nombre de page(s) : 244

  • Prix : € 25, 00 TTC

Résumé

 

Artistes américains

à paris

1914-1939

Des artistes en quête d'une identité dans le contexte franco-américains d'une époque entre guerre et paix

Artistes américains à Paris (1914-1939) s'attache à montrer le rôle de Paris dans la naissance d'un art américain, au point que Henry Miller en parle comme d'un "berceau des naissances artificielles". Dans cet essai qui réunit artistes blancs et afro-américains, Paris apparaît comme un formidable laboratoire identitaire pour les deux communautés. D'un côté, Gerald Murphy et Alexander Calder y développent un art inspiré par une Amérique technologique. Ils sont encouragés par l'avant-garde parisienne et la vogue américaniste d'alors. De l'autre, des artistes afro-américains, dont Palmer Hayden, donnent corps à un art afro-américain de style européen et influencé par l'art africain. L'intérêt des artistes de l'avant-garde pour les cultures "primitives", les mouvements de revendications antillais et africains, le succès de la "Revue Nègre", constituent le terreau de cette naissance. Rien n'est laissé de côté, et surtout pas le contexte socio-politique d'alors : l'instauration d'une propagande culturelle française aux États-Unis qui débute avec l'Exposition de San Francisco en 1915 et se poursuit avec la création du Service des Œuvres ; la flambée du nationalisme dans l'Amérique des années 30 ; les revendications culturelles des minorités aux États-Unis, etc.

  • Date de parution

    16/10/1998

  • Editeur: L'Harmattan

  • ISBN : 2-7384-6848-9

  • EAN : 9782738468482

  • Présentation : Broché

  • Nb. de pages : 464 pages

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