Jo Litroy        Jocelyne Rotily

Née à Marseille en 1959, d’une mère marseillaise et d’un père corse, j’ai grandi dans une famille de commerçants à l’esprit libre, d’autodidactes amoureux de cinéma, et de théâtre à l’époque où Jean Villars vient de créer le festival d’Avignon.
Nourrie très jeune de cinéma américain (mon père m’amène découvrir les James Cagney, Errol Flynn, et autres héros de sa jeunesse), cette passion a exercé et continue a exercer une influence profonde sur mon travail d’écrivain.
C’est elle qui me guide vers les Etats-Unis où j’ai vécu pendant plusieurs années, après des études d’art et histoire de l’art à l’université de Provence, et un passage tout aussi marquant par l’Italie, Florence où, boursière à la fondation Roberto Longhi, j’ai commencé à consacrer mes premières de recherches à l’historien d’art américain Bernard Berenson.
À Harvard University et grâce à une bourse Sachs j’ai terminé mon doctorat sur Bernard Berenson. Puis, ma thèse en poche, j’ai décroché un poste d’enseignant en  histoire de l’art puis en littérature et langue française au sein du Romance Languages Department.
Plus tard, inscrite à l’Université de Paris 7, et visant un deuxième doctorat consacré à l’art américain et afro-américain des années 20-30, je suis repartie outre-Atlantique, à Washington D.C. J’y rejoins le Smithsonian Institute, et au sein des Archives of American Art, je prépare la rédaction de ma seconde thèse : Artistes américains à Paris, sous les directions de Geneviève et Michel Fabre, grands spécialistes de la littérature afro-américaine.
Au fil des années, mon goût pour la recherche (l’investigation patiente liée au plaisir du voyage) et pour l’écriture d’essais et d’articles s’affermit. Des essais et études sur le thème de l’art américain et afro-américain au XXe siècle, sur l’histoire des relations culturelles entre la France et les Etats-Unis, sur le rapport entre art et littérature. Je me suis toujours méfiée du cloisonnement, des étiquettes. D’où mon intérêt pour des sujets mêlant histoire de l’art, littérature, cinéma, et histoire sociétale.

J’ai longtemps hésité à me lancer dans l’écriture romanesque jusqu’au jour où, me laissant prendre par le goût du jeu et du défi, elle participe à un concours de romans policiers organisé par les Editions du Masque.
Le roman en question n’a pas été primé, mais l’éditrice d’alors, Hélène Bihéry l’aime assez pour lui offrir une place dans la mythique collection du Masque. Écrit sous le pseudo de Jo Litroy, Jusqu’à la mort, est paru en septembre 2013.

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